Aéronautique : à la rencontre d'Audrey et Gaëlle, pilote et mécanicienne à l'aéroport de Roissy
Coup de projecteur, mardi 8 mars, sur deux femmes qui exercent des professions considérées, encore par beaucoup, comme étant masculines. L'une est pilote, et l'autre mécanicienne.
Le pourcentage de femmes pilotes dans le monde est de 5,8%. À l'aéroport Paris-Charles de Gaulle, Audrey Escoubet est ce matin-là aux commandes d'un A318. À peine arrivée de Florence (Italie), elle s'apprête déjà à repartir. Elle inspecte l'avion : phares, roues, et vis. Après une école de commerce, elle a intégré une école d'aviation. Après 12 000 heures de vol, elle doit encore s'imposer face à certains passagers. Comme elle, 330 femmes sont pilotes Air France, contre 3 300 hommes.
Les femmes encore largement minoritaires
Dans les ateliers à l'écart des pistes, elles sont encore moins nombreuses. Gaëlle Debarre, 34 ans, est mécanicienne aérostructure. Elle a déjà 10 ans d'expérience dans l'aéronautique. Elle répare aujourd'hui un réacteur. "Je me dis juste que j'ai de la chance de travailler sur tous ces éléments d'avion, et je ne fais pas attention au fait d'être la seule femme", confie-t-elle. Les ateliers comptent cinq femmes, contre une seule il y a cinq ans.
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