Cet article date de plus de trois ans.

Afghanistan : après la prise de pouvoir des talibans, le combat des femmes pour faire entendre leur voix

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Afghanistan : après la prise de pouvoir des talibans, le combat des femmes pour faire entendre leur voix
Afghanistan : après la prise de pouvoir des talibans, le combat des femmes pour faire entendre leur voix Afghanistan : après la prise de pouvoir des talibans, le combat des femmes pour faire entendre leur voix (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - D. Ollieric, M. Behboudi, F. Le Moal, Y. Kadouch
France Télévisions
France 2

Depuis que les talibans ont pris le contrôle de l'Afghanistan, l'inquiétude est toujours vive pour les femmes afghanes, samedi 4 septembre. À Kaboul, certaines tentent de se faire entendre.

Le sort des femmes afghanes suscite l'inquiétude depuis la prise de pouvoir des talibans. Une femme, suivie par les équipes de France Télévisions, sort seule en taxi. Un déplacement mal vu par les nouveaux maîtres du pays. La vie semble presque normale à Kaboul, la capitale. Les talibans sont à peine visibles. Mais la jeune femme rejoint des amies, parmi elles, des activités, féministes, étudiantes ou artistes, qui souhaitent se faire entendre face aux talibans.

Prendre des risques pour faire passer leur message

"On a fait des années d'études, les talibans ne nous laissent pas travailler, on ne peut pas revenir en arrière", répond l'une d'elle. Toutes veulent que la communauté internationale s'intéresse à leur sort. Jamais, lors de première arrivée au pouvoir des talibans en 1996, une femme ne s'était opposée à eux. Plusieurs ont osé aller au contact des mollahs, des joutes verbales s'en sont suivies. Les forces de sécurité ont alors décidé de les disperser avec force. Désespérées, ces femmes sont prêtes à prendre des risques, plutôt que de mourir à petit feu. "La crainte est que quand le monde aura détourné les yeux de l'Afghanistan, les talibans montreront leur vrai visage", relate Dorothée Ollieric, à Kaboul.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.