La secrétaire d'Etat Marlène Schiappa interviewe Claire Chazal pour "Paris Match" (et s'attire quelques critiques)
Sur le site de l'hebdomadaire, Marlène Schiappa n'est pas présentée comme membre du gouvernement, mais comme auteure.
Une secrétaire d'Etat, une journaliste et une inversion des rôles. Paris Match a mis en ligne, mercredi 11 juillet, des extraits d'un "entretien sans tabous" de Claire Chazal par Marlène Schiappa. L'ancienne présentatrice du "20 heures" de TF1, présentée par l'hebdomadaire comme "un modèle de féminisme serein", répond aux questions de la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes.
Sur le site de Paris Match, Marlène Schiappa n'est pas présentée comme membre du gouvernement mais comme auteure du livre Si souvent éloignée de vous. Lettres à mes filles. Une initiative médiatique qui a déplu à certains internautes, qui reprochent à la secrétaire d'Etat de délaisser ses fonctions officielles.
Bonne continuation. Hâte de lire vos carnets de voyages et votre guide du routard de la France.
— Julie Dénès (@Julie_DENES) 11 juillet 2018
On attend 1 vrai ministère et 1 ministre rapidement. Merci @EmmanuelMacron@EPhilippePM ♀️ pic.twitter.com/CK7NFrCBlZ
Sinon, vous pouvez aussi demandé à Macron son putain de "Ministère Plein et Entier" de l'égalité F/H, Grââââânde cause du quinquennat.
— Remy #JeSoutiensLaGrèveDesCheminots (@numerobis21) 11 juillet 2018
Euh ! Maintenant journaliste. Pendant ce temps là au moins 65 féminicides cette année . Vos mesures du 25/11 elles sont où ? Nous voulons une ministre ministre pas une journaliste commentant l' actualité même celle de Claire Chazal @Julie_DENES @WCM_JustSocial @KarinePlassard
— dominique nouet (@NouetDom) 11 juillet 2018
Fin mai, l'association anticorruption Anticor avait saisi le Premier ministre et la Commission nationale de l'informatique et des libertés au sujet d'une invitation pour la promotion du livre de Marlène Schiappa, envoyée par le service presse de son secrétariat d'Etat. Ce dernier avait plaidé la "maladresse", tout en estimant que "cet événement s'inscrivait, malgré tout, dans la lutte pour l'Égalité entre les femmes et les hommes".
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