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Éboueurs en grève : Rungis croule sous les ordures

Après plus de dix jours de grève des employés de la Coved, chargés notamment du ramassage des ordures au marché de gros, Rungis (Val-de-Marne) croule sous des dizaines de tonnes de cagettes et déchets en tous genres. La justice se prononce vendredi sur la légalité de cette grève.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
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Depuis le 3 juillet, ils ne ramassent plus les ordures du Marché d'intérêt national (MIN, marché de gros, ndlr) de Rungis, où s'approvisionnent chaque nuit des dizaines de milliers de commerçants et restaurateurs. Les 65 employés de la Coved, filiale de la Saur, protestent ainsi contre une nouvelle organisation du temps de travail.

Conséquence : près de 150 tonnes de déchets, cagettes et ordures diverses, sont en souffrance devant les entrepôts de Rungis.

La justice doit se prononcer vendredi sur la légalité de ce mouvement de grève qui a été lancé quatre jours seulement après le dépôt du préavis, alors que la loi impose un délai de cinq jours francs.

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