Classement de Shanghai : "On a des Léon Marchand dans nos universités en France", se réjouit la ministre de l'Enseignement supérieur

Dans le top 100 des meilleures universités mondiales, le premier établissement français arrive en 12e position. La ministre de l'Enseignement supérieur salue un "beau résultat qui progresse".
Article rédigé par franceinfo
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Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le 13 février 2024. (FRED DUGIT / MAXPPP)

"On a des Léon Marchand dans nos universités en France. On a des podiums", se réjouit Sylvie Retailleau, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, jeudi 15 août sur franceinfo, alors que l'université Paris-Saclay obtient la 12e place au classement de Shanghai. C'est le premier établissement d'Europe continentale dans le classement. C'est la meilleure position enregistrée par un établissement français depuis la création du classement.

Depuis 2003, le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields, des critères "élitistes", reconnaît la ministre, ajoutant qu'"il ne faut pas faire dire aux critères plus que ce qu'ils ne disent". Mais "quand on a des médailles d'or, quand on a un Léon Marchand, on s'en réjouit", ajoute-t-elle.

Elle salue un "beau résultat qui progresse (…) dont on peut être fiers" pour les universités françaises, et qui "nous fait rayonner à l'international". Ce classement permet de mettre les universités françaises sur "les radars internationaux", car il est "regardé par les étudiants et les entreprises à l'étranger". "C'est la reconnaissance du travail de tous les acteurs et en particulier des chercheurs", dit-elle.

Rendre la France encore plus attractive

Sylvie Retailleau reconnaît qu'il y a encore des efforts de "simplification" et d'"attractivité" à faire. "La France doit être plus attractive pour nos chercheurs, nos enseignants-chercheurs au niveau de leur environnement, de leur salaire". Elle vante la loi de programmation pour la recherche, lancée en 2020 et qui "commence à porter ses fruits". Elle a créé "des postes attractifs en plus, avec un salaire ou un environnement attractif" et a permis, selon elle, "d'attirer entre 45 et 50% qui reviennent ou qui viennent de l'étranger".

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