Collégien interpellé près de Dijon : "L'alarme anti-intrusion n'existe pas partout", déplore Sophie Vénétitay du SNES-FSU

Après la menace d'une attaque au couteau perpétrée par un collégien à Chenôve (Côte-d'Or), la secrétaire générale du SNES-FSU demande samedi sur franceinfo une meilleure sécurisation des établissements
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La secrétaire générale du Snes-FSU, Sophie Vénétitay, était invitée sur franceinfo le lundi 11 septembre 2023. (FRANCEINFO / CAPTURE ECRAN)

"L'alarme anti-intrusion n'existe pas partout", déplore samedi 16 mars sur franceinfo Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU alors qu’un collégien de 15 ans a menacé vendredi avec un couteau la principale du collège Édouard Herriot à Chenôve (Côte-d'Or).

La principale a déclenché le dispositif anti-intrusion de l'établissement : "Il faut vraiment saluer le courage et le sang froid de la principale et de tous les collègues", a souligné la syndicaliste. Les établissements scolaires ont plusieurs fois dans l'année des exercices d'alerte et de confinement : "La sécurisation des établissements ne peut pas reposer que sur le sang froid des personnels. On voit qu'il y a besoin quand même de sécuriser nos établissements", précise Sophie Vénétitay.

Un peu plus de 20 % des collèges et lycées pas encore équipés

L'alerte intrusion est déclenchée par un bouton qui est parfois relié au commissariat ou à la gendarmerie. "C'est une alerte qui peut être donnée via l'environnement numérique de travail, c’est-à-dire notre logiciel interne", explique-t-elle. "La personne qui est entrée dans l'établissement ne le voit pas. Ça évite d'avoir une alarme sonore qui pourrait donner une indication", rappelle-t-elle.

Après l'attentat d'Arras dans le Nord, Gabriel Attal, alors ministre de l'Éducation nationale avait fait un point sur la sécurisation des établissements scolaires : "Il y avait encore des collèges et des lycées qui n'étaient pas équipés d'un système d'alarme en cas d'intrusion, un peu plus de 20 %", alerte Sophie Vénétitay. "En dépit des promesses que Gabriel Attal avait pu nous faire, on ne sait toujours pas si on a vraiment avancé sur ce sujet", déplore la syndicaliste. Selon les derniers chiffres du gouvernement la semaine dernière "150 établissements avaient été équipés, mais on ne sait toujours pas si tous les établissements sont équipés", explique.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.