Collégien tué à Rennes : le meurtrier présumé mis en examen pour homicide volontaire et écroué

Selon le procureur Thierry Pocquet du Haut-Jussé, "le jeune mis en cause sera incarcéré provisoirement dans un établissement pénitentiaire pour mineurs ".
L'autopsie de la victime a "permis de confirmer que son décès résultait bien d'une strangulation ".
Après des échanges de coups, le plus jeune élève, inscrit en 5e, aurait été serré au cou par le second collégien, élève de 3e, et serait tombé au sol où ont tenté de le réanimer deux enseignants avant son transfert à l'hôpital.
Les surveillants présents n'ont pas eu le temps d'intervenir, selon les responsables de l'établissement.
Le procureur a aussi expliqué que la scène n'avait pas eu de témoins mais que les motifs de l'altercation semblaient "futiles " et que l'auteur des coups mortels avait évoqué "un échange de regards qui a mal tourné ."
Inscrit en section de football, la victime était un joueur à l'avenir prometteur tandis que son meurtrier présumé, décrit comme "très affecté " par les faits qui lui sont reprochés, pratiquait la boxe.

Le ministre de l'Education Vincent Peillon s'était rendu hier au collège de Cleunay et avait exprimé à cette occasion aux enseignants et aux familles "la solidarité " du gouvernement et du chef de l'Etat. "Il y a un enfant qui est décédé et puis il y a un autre dont vous imaginez maintenant le poids, la responsabilité ". Après avoir appelé la famille de la victime, il s'est par ailleurs dit "très impressionné (...) par la force d'âme, le dévouement, l'intelligence humaine des professeurs et de l'équipe éducative ".