Cet article date de plus de treize ans.

Darcos met en place une hotline pour l’orientation

Un bilan d’orientation pour chaque élève de classe de troisième, et une plateforme téléphonique pour informer et aider les familles : le ministre de l’Education entend améliorer l’orientation après les années collège…
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © France Info)

"Portrait d’avenir".
_ C’est le nom du bilan personnel d’orientation qui sera bientôt offert à chaque élève de troisième. Le dispositif viendra s’ajouter au stage de découverte professionnelle, la fameuse semaine d’immersion en entreprise dont chaque élève bénéficie au cours de son année de troisième.

Ce bilan servira à proposer à l'élève un stage à l'occasion des vacances de printemps. Ce stage sera différent du stage obligatoire d'"observation en milieu professionnel" et permettra au collégien de confirmer ou d'amender ses choix.

Ce "portrait d’avenir", actuellement expérimenté dans l’académie de Limoges, sera généralisé en septembre. De même que l’accès à la plateforme téléphonique sur l’orientation, testée elle dans l’académie d’Amiens depuis une semaine, et inaugurée officiellement ce matin par Xavier Darcos. Cette "hotline orientation" (0810 012 025, numéro Azur) est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 20h.

"SOS-orientation, bonjour…"

"Tout le monde sait que, dans le système éducatif français, il existe une sorte de ‘délit d’initié’ en matière d’orientation : ceux qui sont bien informés (enseignants, milieux professionnels aisés etc) connaissent les filières, les établissements, les options rares qu’il faut choisir", explique le ministre de l’Education dans les colonnes de La Tribune.

L’objectif de la généralisation de ces deux dispositifs est donc d’offrir une égalité des chances aux familles, pour l’accès à l’information sur l’orientation. Car, comme le souligne Xavier Darcos, "une bonne orientation, c’est d’abord une bonne information pour tous".

Gilles Halais, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.