Grève dans l'Education nationale : près de 4 000 manifestants à Paris
Les syndicats des fédérations FSU, CFDT et Unsa dans le primaire et le secondaire ont appelé à la grève, dans le public et le privé, pour réclamer l'annulation des suppressions de postes prévues.
Ce qu'il faut savoir
La grève contre les suppressions de postes dans l'Education nationale, à l'appel de tous les syndicats, est suivie, lundi 12 novembre, par 11,33% des enseignants, selon les chiffres du ministère communiqués à la mi-journée. Des manifestations sont prévues dans les grandes villes, tandis qu'à Paris, un cortège s'est élancé vers 14h30 pour rallier le ministère. Suivez sur franceinfo cet appel à la grève.
Des milliers de manifestants à travers la France. A Paris, quelque 3 900 personnes ont défilé, selon la préfecture de police. A Lyon, 2 500 personnes ont manifesté, selon les syndicats, 1 800 selon la préfecture. A Nantes, environ 850 personnes se sont rassemblées selon la police, entre 1 200 et 1 500 selon les organisateurs. Quelque 800 personnes ont aussi défilé à Caen, 700 à Clermond-Ferrand, 700 à Saint-Etienne, 800 à Lille, selon les préfectures.
Divergence autour de l'ampleur de la mobilisation. Dans le détail, 8,69% des enseignants du premier degré suivent cet appel et 13,76% du second degré, selon des moyennes pondérées citées par le ministère de l'Education nationale. De leur côté, les syndicats estiment le taux de grévistes à un quart dans les écoles maternelles et élémentaires et près de la moitié dans les lycées et collèges.
"Qu'on se mette autour de la table". "Il y a une exaspération extrêmement profonde dans le monde enseignant et au même moment, on annonce des suppressions d'emplois". Laurent Berger, secrétaire national de la CFDT, a évoqué sur franceinfo lundi l'exaspération des enseignants qui "n'en peuvent plus". Il espère que la grève permettra "qu'on se mette autour de la table, qu'on discute sur les moyens nécessaires à l'éducation".
Ils réclament l'annulation des suppressions de postes. Les syndicats des fédérations FSU, CFDT et Unsa, dans le primaire (écoles maternelles et élémentaires) et le secondaire (collèges et lycées) ont appelé à la grève, dans le public et le privé, pour réclamer l'annulation de ces suppressions de postes.