Harcèlement scolaire : peut-on mieux sanctionner les auteurs des faits ?
Alors qu'une journée nationale était consacrée au fléau du harcèlement scolaire, jeudi 18 novembre, le président de la République a notamment annoncé le lancement d'une application pour dénoncer les faits.
Après deux ans de harcèlement scolaire, Dinah, âgée de 14 ans, s'est donnée la mort au mois d'octobre dernier. Elle avait parlé des moqueries dont elle était victime à sa mère et ses harceleuses avaient été convoquées, en vain. Aujourd'hui, sa famille annonce porter plainte contre X et contre le collège. En France, chaque année, pour 1 000 élèves du secondaire, on enregistre douze incidents graves par an et dans un cas sur quatre, il s'agit de harcèlement scolaire.
Un enfant sur dix est victime de harcèlement scolaire
Les auteurs de harcèlement scolaire risquent un conseil de discipline, une exclusion temporaire ou définitive, jusqu'au dépôt de plainte. À partir de 13 ans, les harceleurs encourent une amende et trois ans d'emprisonnement. Malgré ces sanctions, un enfant sur dix est victime de harcèlement scolaire. Les associations pointent notamment le manque d'interlocuteurs compétents dans les établissements scolaires.
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