Harcèlement scolaire : un moyen d'être "populaire"
À la veille de la Journée nationale contre le harcèlement scolaire, Emmanuelle Piquet, psychopraticienne, est l'invitée du Grand Soir 3 ce mercredi 8 novembre.
"Ce qui manque surtout en France, c'est l'approche résolutoire" du harcèlement scolaire, estime Emmanuelle Piquet, psychopraticienne, dans le Grand Soir 3 ce mercredi.
"Une fois que la prévention a échoué, ce qui est le cas pour 10% des élèves, que fait-on ? On ne travaille pas assez sur la résolution en France et en Europe", regrette-t-elle. "Je ne sais pas pourquoi. On est vraiment dans une philosophie de l'ordre de la sanction. L'institution punit les harceleurs et la victime est oubliée".
Apprendre à se faire respecter
"Les souffrances relationnelles peuvent arriver très tôt même au square ou à la crèche", note Emmanuelle Piquet.
"Dès cet âge-là, on peut aider les enfants à se renforcer, à se faire respecter. On les aide à trouver des stratégies verbales, voire comportementales, pour disqualifier la posture du harceleur, qui harcèle parce qu'il a trouvé un moyen d'asseoir sa popularité, d'être un meneur", explique l'auteur du livre Le harcèlement scolaire en 100 questions.
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