Suicide de Lucas : les quatre collégiens poursuivis pour harcèlement relaxés en appel
C'était une décision très attendue, dans une affaire qui avait entraîné une vive émotion. La Cour d'appel de Nancy a relaxé, lundi 6 novembre, les quatre élèves poursuivis pour des faits de "harcèlement ayant entraîné le suicide" du jeune Lucas, collégien de 13 ans, retrouvé mort en janvier dans les Vosges.
La Cour, dans sa décision consultée par l'AFP et confirmée par deux avocats de la défense auprès de France Bleu Sud Lorraine, a souligné le caractère "odieux" de propos qui avaient été tenus par les prévenus "entre le 1er septembre 2022 et début octobre 2022". Elle a néanmoins pointé "l'absence d'effet démontré" de ces propos "sur la santé mentale de Lucas", ainsi que l'absence de "lien de causalité" avec le suicide du collégien, survenu plusieurs semaines plus tard, le 7 janvier 2023.
Les collégiens reconnus coupables en première instance
Les proches de l'adolescent avaient dénoncé des faits de harcèlement, des moqueries et des insultes à caractère homophobe dont Lucas s'était dit victime de la part d'autres élèves de son établissement. En première instance, en juin, le tribunal avait reconnu les quatre mineurs coupables de harcèlement. Il n'avait toutefois pas établi le lien de causalité entre ces faits et le suicide de Lucas. Les avocats des prévenus avaient fait appel.
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