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Vidéo Collégien interpellé à Alfortville : "Nous souhaitons envoyer un message fort aux jeunes qui harcèlent"

Publié Mis à jour
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Olivier Véran.
Olivier Véran sur le cas de harcèlement à Alfortville Olivier Véran. (GOUVERNEMENT)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Un collégien de 14 ans a été arrêté lundi en pleine classe pour des soupçons de harcèlement à l'encontre d'une lycéenne transgenre à Alfortville (Val-de-Marne).

Le gouvernement défend la méthode forte. L'interpellation en plein cours d'un collégien soupçonné de harcèlement à l'encontre d'une lycéenne transgenre à Alfortville (Val-de-Marne) s'est faite "en conformité, avec l'accord du parquet et de l'équipe éducative", a assuré mercredi 20 septembre Olivier Véran lors du compte-rendu du Conseil des ministres. "Sur le fond, combien de fois, ces derniers mois, avons-nous eu à pleurer à la suite de la mort tragique d'un enfant qui s'est donné la mort parce qu'il était harcelé ?"

L'arrestation en plein cours du collégien de 14 ans a suscité la polémique au sein de la communauté éducative, certains soulignant la nécessité d'un "électrochoc" sur le harcèlement, d'autres jugeant "anormale" cette arrestation en classe. "Le ministre de l'Education (...) a souhaité qu'il y ait un électrochoc dans l'ensemble du monde qui entoure les enfants, notamment le monde éducatif, pour que nous puissions lutter avec le plus de force possible contre le harcèlement", a rappelé le porte-parole du gouvernement. 

"Ce que nous souhaitons, c'est qu'un message fort soit aussi envoyé à l'ensemble des jeunes qui harcèlent, parfois de manière sordide et extrêmement grave."

Olivier Véran

Lors du compte-rendu du Conseil des ministres

"Vous avez une petite fille qui se sent rabaissée plus bas que terre par un autre. Elle a eu le courage de le signaler, les parents ont eu la bonne démarche en portant plainte", a poursuivi Olivier Véran. "Je considère que ne pas attendre une semaine, deux semaines... parfois même deux jours pour intervenir, pour dire à cette fille qui est la victime du harcèlement qu'elle est protégée (...), c'est la bonne manière de faire."

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