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L'université Paris-13 se sépare d'un ancien membre du mouvement royaliste Action française

Le président de l'Union des étudiants juifs de France était intervenu pendant un cours d'Elie Hatem pour dénoncer l'enseignant.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'enseignant et avocat Elie Hatem, le 6 juin 2007, au tribunal de Paris, lors du procès de son client, le mercenaire Bob Denard. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

L'université Paris-13 a décidé, lundi 18 février, de mettre fin aux enseignements d'un ancien membre du mouvement royaliste d'extrême droite Action française, Elie Hatem. L'université "est fermement engagée dans le respect des droits humains et dans la lutte contre le racisme et l'antisémitisme", a indiqué la faculté dans un communiqué.

"En raison d'un risque de trouble à l'ordre public, Elie Hatem et le président de l'université Paris-13, Jean-Pierre Astruc, d'un commun accord, ont décidé l'arrêt des enseignements de droit des associations dans le Master professionnel Management des Organisations Sanitaires et Sociales", précise l'université.

L'UEJF demandait son "exclusion définitive"

Fin janvier, le président de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), Sacha Ghozlan, était intervenu au mégaphone, lors de ce cours sur le campus de Bobigny (Seine-Saint-Denis). "Notre démarche a été d'alerter les étudiants sur le fait qu'ils avaient un professeur (...) qui tient des propos racistes", a-t-il expliqué à l'AFP. 

Elie Hatem "a participé à beaucoup de conférences ces derniers mois, des conférences où il rend hommage à Pétain, où il appelle à appliquer intégralement les théories de Charles Maurras, donc des propos assez virulents", a ajouté le président de l'UEJF qui avait demandé son "exclusion définitive". L'UEJF avait envoyé en ce sens un courrier au président de la faculté, à la ministre de l'Enseignement supérieur, à la Conférence des présidents d'université (CPU) et à la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah).

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