La ministre de l'Education annonce le déploiement d'une "force mobile scolaire" pour assurer la "sécurité physique" dans les établissements "en difficulté"

Cette force mobile devra "rassurer les enseignants et les équipes éducatives" et pourra être déployée dans un temps "assez long", a précisé Nicole Belloubet.
Article rédigé par franceinfo
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La ministre de l'Education Nicole Belloubet, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, à Paris, le 26 mars 2024. (JULIEN DE ROSA / AFP)

"Je déploierai une force mobile scolaire nationale et qui pourra être projetée dans les établissements qui connaissent des difficultés", a annoncé Nicole Belloubet, ministre de l'Education nationale, vendredi 29 mars, lors d'un déplacement à la préfecture de Gironde à Bordeaux. Cette force mobile devra "rassurer les enseignants et les équipes éducatives" et pourra être déployée dans un temps "assez long", a-t-elle ajouté.

Interrogé, le ministère a précisé que cette "force" sera mise en place à la rentrée 2024. Elle pourra être déployée "sous 48 heures" quand "les moyens locaux nécessitent un soutien supplémentaire"Elle sera composée "d’une vingtaine d’agents de l’Education nationale" et aura "une mission de sécurité à l’intérieur de l’établissement, d’apaisement et de pédagogie".

Des menaces qui se multiplient

"L'Etat se portera systématiquement partie civile lorsqu'une plainte sera déposée", a en outre déclaré Nicole Belloubet, avant de marteler : "Ces choses-là ne sont pas acceptables. L'Etat doit pouvoir demander réparation pour l'école, les écoles subissent des dommages matériels, nous le voyons avec les ENT..."

"Les écoles et leurs enseignants subissent des dommages psychologiques, moraux, qui méritent réparation et c'est ce que nous ferons désormais."

Nicole Belloubet, ministre de l'Education nationale

lors d'un point-presse

Depuis le milieu de semaine dernière, plus de 150 établissements situés dans une vingtaine d'académies au total à Paris et en province, selon le ministère, ont été visés par des menaces d'attentats transmises via les ENT. Des plaintes ont été déposées et des enquêtes ouvertes. Une vidéo de décapitation a notamment été envoyée à plusieurs établissements.

En réponse, la ministre a promis la "réinitialisation des comptes" durant les vacances de printemps, ainsi qu'une "campagne pour permettre d'utiliser de manière correcte les équipements numériques""Nous allons nous assurer que ces [ENT] sont complètement sécurisés", a-t-elle ajouté

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