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En images Camping, pharmacie, salle des fêtes... Les facs bloquées transformées en camps de fortune

Article rédigé par franceinfo - Mahaut Landaz
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min

Paris, Lyon, Nantes, Montpellier, Lille... A quoi ressemblent les universités bloquées ?

Dans plusieurs villes, les étudiants se mobilisent en bloquant leurs facultés pour protester contre la loi Vidal qui réforme l'accès à l'université, promulguée le 8 mars dernier. Une contestation qui s'est depuis élargie à d'autres causes : défense des cheminots face à la réforme de la SNCF, soutien aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes et plus généralement une opposition à la politique du gouvernement.

Le président de l'université Panthéon-Sorbonne, Georges Haddad, a réclamé à plusieurs reprises l'intervention des forces de l'ordre sur le site de Tolbiac, bloqué depuis le 26 mars. Il dénonce une université transformée en "capharnaüm". "J'ai du mal à le décrire [le site] tellement je suis consterné par l'état du centre, un vrai capharnaüm. La violence, la drogue, le sexe même. On me l'a dit, et je crois que c'est vrai, il se passe des choses qui sont indignes", a-t-il affirmé sur CNews, mardi 17 avril.

Le désordre a-t-il envahi les universités françaises ? Franceinfo vous propose un retour en vingt et une photos sur près d'un mois de blocages, entre lutte politique et organisation de la vie quotidienne. 

Des chaises et des bureaux bloquent une entrée du site Schuman de l'université  Aix-Marseille 1, le 17 avril. "La fac est un droit, pas une boîte de luxe", peut-on lire sur les affiches accrochées aux barreaux.  (BERTRAND LANGLOIS / AFP)
Un étudiant lit Le Figaro devant l'université Paris 8, le 24 mars.  (BENJAMIN FILARSKI / HANS LUCAS)
Un panneau "route barrée" et des poubelles bloquent une des entrées de Lyon 2, le 12 avril 2018.  (KONRAD K./SIPA)
A Tolbiac, où les étudiants ont voté l'occupation illimitée, des ateliers de cuisine se mettent en place, lundi 9 avril.  (TRISTAN REYNAUD/SIPA)
Le 9 avril, des occupants dorment dans une tente, à Tolbiac.  (TRISTAN REYNAUD/SIPA)
La pharmacie installée par les étudiants qui occupent Tolbiac, le 13 avril 2018 à Paris.  (AURELIEN MORISSARD / MAXPPP)
Des bacs pour laver la vaisselle sont mis à disposition des étudiants qui occupent Tolbiac, le 5 avril 2018.  (SIMON LAMBERT/HAYTHAM-REA / HAYTHAM PICTURES-REA)
Une affiche des étudiants de la "Commune libre de Tolbiac" invite les autres occupants à ne pas déranger leur sommeil, le 5 avril 2018, au dixième jour d'occupation. (SIMON LAMBERT/HAYTHAM-REA / HAYTHAM PICTURES-REA)
A Tolbiac, le 5 avril 2018, les étudiants qui occupent les locaux ont prévu les brosses à dents et les dentifrices.  (SIMON LAMBERT/HAYTHAM-REA / HAYTHAM PICTURES-REA)
Deux hommes, dont un livreur Deliveroo, discutent dans un couloir du site de Tolbiac devant une affiche "Start-up de zad urbaine" le 13 avril 2018.  (ARTHUR HERVE/REA)
"Flics, Fachos, même combat", peut-on lire sur les murs de l'Université Jean Jaurès, à Toulouse, le 30 mars 2018.  (FREDERIC CHARMEUX / MAXPPP)
Le 30 mars, plusieurs amphithéâtres de la faculté de lettres de Montpellier sont occupés.  (ADRIEN VAUTIER / LE PICTORIUM / MAXPPP)
Une fête, qualifiée par le président de Paris 1 de "rave party", s'est déroulée sur le site de Tolbiac dans la soirée du 12 avril 2018.  (STRINGER / AFP)
Un tag "ACAB", acronyme de la locution anglaise "all cops are bastards", qui signifie "tous les policiers sont des bâtards", dans la faculté Paul Valéry de Montpellier, le 30 mars 2018.  (YANN CASTANIER / HANS LUCAS)

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