Polémique sur les propos d'Amélie Oudéa-Castéra : "Un problème politique beaucoup plus profond", selon une journaliste

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Salomé Saqué, journaliste pour le média "Blast", est l'invitée du 12/13 info, mardi 16 janvier. Elle est revenue sur les critiques d'Amélie Oudéa-Castéra vis-à-vis de l'école publique.
Polémique sur les propos d'Amélie Oudéa-Castéra : "Un problème politique beaucoup plus profond", selon une journaliste Salomé Saqué, journaliste pour le média "Blast", est l'invitée du 12/13 info, mardi 16 janvier. Elle est revenue sur les critiques d'Amélie Oudéa-Castéra vis-à-vis de l'école publique. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E.Tran Nguyen, C.Graziani
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Salomé Saqué, journaliste pour le média "Blast", est l'invitée du 12/13 info, mardi 16 janvier. Elle est revenue sur les critiques d'Amélie Oudéa-Castéra vis-à-vis de l'école publique.

Après les propos d'Amélie Oudéa-Castéra, qui pointait du doigt un trop grand nombre d'absences dans l'école publique, Salomé Saqué, journaliste à Blast, invitée du 12/13 info mardi 16 janvier, souligne le manque de professeurs, en raison du manque de candidats et du manque d'attractivité de la profession. "On renvoie à un problème politique beaucoup plus profond", assure-t-elle.  

"Là, ça relève de l'intérêt public"

La ministre demande la fin des attaques personnelles. "Là ça relève de l'intérêt public, dans la mesure où cette ministre refuse de mettre ses enfants dans l'école publique, qu'elle est censée gérer, mais surtoutelle se permet de la critiquer", détaille Salomé Saqué. Selon la journaliste, le plus grave n'est pas que la ministre mette ses enfants dans une école privée, mais qu'elle ne dise pas qu'elle va se battre pour l'école publique. 

Selon Libération, la scolarité dans le public à laquelle se réfère Amélie Oudéa-Castéra aurait duré quelques mois pour l'un de ses fils. "Est-ce que c'est suffisant pour pouvoir jeter l'opprobre sur l'école publique ?", questionne Salomé Saqué. Pour la journaliste, même si la ministre de l'Éducation changeait, "tant qu'on ne répond pas aux problématiques que soulèvent les professeurs depuis des années, la colère continuera"

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