Éducation : le retour de la semaine à quatre jours pour 70% des communes
L'an prochain, la semaine de quatre jours sera de retour dans les écoles de 70% des communes. Le ministère de l'Éducation nationale a promis un plan pour pouvoir occuper les enfants, mais pour beaucoup de parents cette organisation va poser de nouveaux problèmes.
C'est un dossier source de discorde dans toutes les communes de France : les rythmes scolaires. À la rentrée, 70% des villes repasseront à la semaine de quatre jours. Parents, maires ou professeurs des écoles, qui a enterré la réforme des rythmes scolaires ? Par exemple, à Cergy (Val-d'Oise), la municipalité souhaitait maintenir la semaine à quatre jours et demi, mais les parents d'élèves en ont décidé autrement. Pour le maire, cet arrêt est aussi synonyme de perte financière. "La première incidence est une baisse des subventions de 1,2 million d'euros. La deuxième incidence est pour les parents, puisqu'ils devront payer le mercredi le centre de loisirs ou alors ne pas travailler", explique à France 2 Jean-Paul Jeandon, maire PS de Cergy.
Des suppressions de postes
Des financements en moins et des postes d'animateurs menacés. D'ici la rentrée, 60 à 80 animateurs devraient être licenciés. Dans d'autres villes, c'est tout le contraire, les maires ne souhaitent plus investir dans ces activités périscolaires, comme à Périgueux. À Paris, pour les professeurs des écoles, c'est une semaine de quatre jours qu'il faut pour le bien des élèves. Face à cette cacophonie, le gouvernement promet une aide pour les villes qui font le choix de revenir à la semaine de quatre jours.
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