: Vidéo "Il n'y aura aucun élève en plus" par classe, promet Jean-Michel Blanquer, après l'annonce de la suppression de 1 800 postes dans l'Education nationale
Jean-Michel Blanquer a annoncé hier soir la suppression de 1 800 postes de fonctionnaires en 2019, soit 0,2% des emplois de son ministère. Il a assuré lundi sur France Inter que les taux d'encadrement seront maintenus.
Jean-Michel Blanquer a annoncé dimanche soir la suppression de 1 800 postes de fonctionnaires en 2019, soit 0,2% des emplois de son ministère. Le SNES-FSU estime que la décision de supprimer 1 800 postes dans l'Education nationale aura pour résultat moins de profs et plus d'élèves par classe dans les collèges et les lycées. "Il n'y aura aucun élève en plus [par classe], nous maintenons totalement les taux d'encadrement dans les collèges et les lycées", a martèle le ministre lundi 17 septembre sur France Inter. "Avec cet argent [l'augmentation de 850 millions d'euros de son budget], nous créons aussi plus d'heures supplémentaires."
Ces suppressions ne concerneront que "le second degré (les collèges et lycées) et les services administratifs", a précisé le ministre de l'Education nationale lundi 17 septembre sur France Inter. Il ajoute que "le volume d'enseignement sera maintenu à travers le recours aux heures supplémentaires exonérées de cotisations salariales".
Augmenter le pouvoir d'achat des professeurs
Pour Jean-Michel Blanquer, les suppressions de postes annoncées vont permettre de "dégager des marges de manoeuvres pour faire de vrais choix politiques". "L'investissement dans l'école primaire - nous y créeront des postes - mais aussi la capacité à augmenter le pouvoir d'achat des professeurs."
"Sur la durée du quinquennat, nous devons arriver à ce qu'il y ait au moins 1 000 euros de plus sur une année en début de carrière par professeur débutant", a indiqué Jean-Michel Blanquer Le ministre de l'Education nationale annonce par ailleurs qu'il va "créer un observatoire du pouvoir d'achat des professeurs pour nourrir le dialogue social et avoir une vision à l'échelle du quinquennat des augmentations que nous allons faire".
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