Refonte des services de santé universitaires : le gouvernement débloque plus de huit millions d'euros supplémentaires
Les services de santé universitaires (SSU) permettent aux étudiants des facultés de bénéficier d'un accompagnement en santé et en prévention.
La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Sylvie Retailleau annonce jeudi 13 octobre dans un communiqué une refonte des services de santé universitaires (SSU) avec une revalorisation des salaires des médecins et des personnels, "notamment des postes de directions trop peu attractifs", à compter de 2023. Une manière de lutter contre la pénurie des personnels. Cette réforme bénéficiera d'une enveloppe budgétaire de 8,2 millions d'euros pour la santé des étudiants. Les SSU ont été très sollicités au cours de la crise sanitaire du Covid-19 qui a révélé des manques, notamment en termes de soutien psychologique.
Cette réforme élargit également le public accueilli
Cette fois, l'ensemble des étudiants du supérieur, et pas seulement ceux des universités, "pourront avoir accès à une offre médicale de prévention et de soins", selon le communiqué. Les services de santé universitaires deviennent ainsi les services de santé étudiants (SSE). L'idée de la réforme est aussi d'avoir une "approche territoriale", en plus de l'offre nationale de prévention et de soins. Pour cela, cette approche sera fondée sur une "étude des besoins en santé du terrain", en collaboration avec les agences régionales de santé (ARS) et les caisses primaires d'assurance Maladie (CPAM).
Enfin, les SSE doivent assurer la protection de la santé mentale des étudiants et mener des actions de prévention autour de la santé sexuelle, la lutte contre les addictions, et l'accompagnement nutritionnel. "Le décret à paraître inscrira explicitement" ces actions "dans le code de l'Éducation", précise le communiqué.
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