Baccalauréat : quel avenir pour les épreuves communes de contrôle continu ?
Alors que la première session n'est pas finie dans certains établissements, les épreuves communes de contrôle continu continuent à susciter de nombreuses critiques. Les E3C sont-elles déjà en péril ?
Depuis près de deux semaines ont commencé les E3C, les épreuves de contrôle continu du nouveau baccalauréat. Chaque lycée est libre de choisir sa date de passage pour les élèves de première d'ici fin février. Mais les jours passent et la tension autour de ces E3C ne retombe pas dans une partie des établissements : plusieurs dizaines d'établissements ont connu des blocages et des épreuves ont dû être reportées dans 70 à 130 lycées selon les sources, sur 1600 lycées publics au total.
Les élèves, directement concernés, ne sont pas les seuls à critiquer ces E3C. Professeurs, parents et proviseurs s'accordent pour dire que la forme de ces épreuves, à mi-chemin entre contrôle continu et baccalauréat classique, ne convient pas. Mais pour les remplacer, les avis divergent.
Un premier bilan en mars
Il faut opter pour "un vrai contrôle continu", indique Florence Delannoy, secrétaire générale adjointe du SNPDEN, le syndicat des proviseures. "C’est tout simplement les bulletins, la fameuse moyenne générale que l’on retrouve sur les bulletins de premières et de terminales, explique Florence Delannoy, le syndicat des proviseures. Ça éviterait de se retrouver avec des mini bac, c’est clairement ce que l’on nous fait organiser et qui perturbe l’ensemble de l’établissement.", Mais ce n'est pas la bonne solution pour les professeurs du SNES-FSU. Ils estiment qu'il faut revenir d'urgence à des épreuves terminales en fin d'année.
Au ministère, le comité de suivi du nouveau baccalauréat tirera le bilan de cette première session en mars. Selon l'un de ses membres, il devrait proposer d'alléger nettement leur organisation pour la deuxième session d'E3C ce printemps.
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