Rentrée scolaire : "Il y aura un enseignant devant chaque élève", réaffirme Gabriel Attal
"Oui, il y aura un enseignant devant chaque élève", réaffirme Gabriel Attal, le ministre de l'Éducation nationale invité jeudi 31 août sur France Inter, à la veille de la pré-rentrée des professeurs, vendredi. Conscient qu'il s'agit "d'une appréhension", "d'une inquiétude", pour les familles, le ministre assure qu'il y a eu "beaucoup de travail" autour de cette rentrée pour "anticiper" cette problématique.
"Il y a un enjeu d'attractivité dans l'Education nationale qui ne date pas d'aujourd'hui et auquel il nous faut répondre", reconnaît Gabriel Attal qui s'engage à y travailler avec les organisations syndicales "dans les mois qui viennent". "D'ores et déjà, on a un peu moins de postes à pourvoir à l'issue du concours cette année, autour de 3 000 postes à pourvoir, contre 1 500 de plus environ l'année précédente, c'est plutôt encourageant", se réjouit le ministre de l'Éducation. "On va continuer à avancer sur cet enjeu majeur", promet-il.
Concernant les postes à pourvoir, Gabriel Attal assure que ces postes sont "déjà très largement pourvus" avec des contractuels "qui seront formés avant leur prise de fonction". "90% d'entre eux exerçaient déjà l'année dernière et ils sont très engagés pour les élèves", rappelle le ministre. Selon lui, les enseignants contractuels représentent 4 à 5% des enseignants en France.
Une revalorisation salariale "historique" et "inconditionnelle"
Sur la question du "pacte enseignant", Gabriel Attal ne s'est pas épanché sur le nombre d'enseignants l'ayant signé. Cet engagement réciproque suppose de rémunérer davantage les enseignants qui accepteront d'endosser des missions supplémentaires, pour assurer le remplacement des enseignants absents.
Gabriel Attal rappelle qu'en plus du "pacte" tous les enseignants bénéficieront d'une revalorisation salariale "historique" et "inconditionnelle". "En septembre 2023, chaque enseignant gagnera 125 euros net de plus par mois, par rapport à la rentrée 2022, et jusqu'à 250 euros net de plus par mois selon le degré d'ancienneté", insiste le ministre. "J'entends qu'il y a des demandes d'aller plus loin", déclare-t-il.
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