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Retraites : entre 155.000 et 360.000 manifestants

Quelle mobilisation pour cette journée de mobilisation contre la réforme des retraites ? D'après Tierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, entre 360.000 personnes ont défilé ce mardi un peu partout en France contre 155.000, selon les estimations de la police. "Ce n'est pas une déferlante mais une bonne mobilisation", estime Jean-Claude Mailly, le leader de Force ouvrière.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

La mobilisation contre le projet de réforme des retraites du gouvernement va-t-elle prendre ? Alors que la dernière réforme avait rassemblé jusqu'à un million de personnes, la CGT estime que 360.000 manifestants ont défilé ce mardi dans les rues de 170 villes à l'appel des quatre syndicats organisateurs (CGT, FO, Solidaires, FSU). De son côté, la police a compté 155.000 personnes.

Si le cortège parisien s'est élancé en début d'après-midi de la place de la République, la plupart des manifestants ont battu le pavé dans la matinée dans 180 villes de France avec les traditionnels écarts entre les sources. A Toulouse, la police a par exemple compté 4.000 personnes quand les syndicats annoncent 16.000 manifestants.

A Caen et au Mans, les chiffres varient entre 3.000 et 8.000 manifestants selon la police ou les organisateurs. Ils étaient 50.000 à Marseille, d'après les syndicats. Entre 4.500 et 8.000 à Nantes 2.000, la ville de Jean-Marc Ayrault. Ou encore 2.000 à Avignon.

Dans le collimateur des manifestants : l'allongement progressif de la durée de cotisation à 43 ans d'ici 2035. Une mesure "anti-jeunes", d'après les manifestants. L'Unef, principal syndicat étudiant, appelait d'ailleurs aussi à descendre dans la rue ce mardi.

Réforme des retraites : une génération sacrifiée ? 

Des rassemblements qui restent donc limités par rapport au mouvement de mobilisation contre la précédente réforme des retraites. "Nous savions qu'organiser une manifestation le 10 septembre n'était pas facile ", a concédé Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT. De son côté, Jean-Claude Mailly, le leader de Force ouvrière, a estimé que "ce n'est pas une déferlante mais une bonne mobilisation ".

Mais les organisateurs estiment qu'il s'agit d'un "début de processus ". Ils prévoient une réunion de concertation la semaine prochaine pour définir une éventuelle nouvelle date de mobilisation. 

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