Rythmes scolaires : le ministère "réfléchit" à couper les crédits aux mairies rétives
Selon nos informations, sont dans le viseur du ministère les communes qui traînent les pieds. Faute d'argent disent-elles, alors qu'elles reçoivent des sommes non négligeables au titre du fameux fonds d'amorçage : 300 millions d'euros octroyés par l'Etat l'an prochain.
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Un fonds qui n'était pas au départ destiné à durer. Toutes les communes en bénéficient, à raison de 50 euros par enfant et par an, plus 40 euros supplémentaires dans les zones les plus en difficulté. Pas de changement pour 2014-2015 : les versements auront lieu. C'est pour la suite que le ministère "réfléchit ".
Le fonds serait "conditionné "
Pour l'heure, seules les zones les plus en difficulté sont assurées de recevoir de l'argent pour l'année scolaire 2015-2016. Pour les autres, rien n'est encore budgété. "Si ce fonds-là est pérennisé ", alors il faudra le "conditionner " à la réalité des activités mises en place, prévient le ministère, qui veut surtout envoyer un signal politique aux maires récalcitrants. Pointée du doigt, Marseille, qui va recevoir cette année 6 millions et demi à 10 millions d'euros au total. Marseille, où il n'y aura pas d'activités périscolaires avant la Toussaint. "On compte aussi sur la lucidité des électeurs ", conclut le ministère.
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