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Rentrée scolaire sur fond de fronde autour des rythmes scolaires

C'est la rentrée scolaire ce mardi pour un peu plus de 12 millions d'élèves. Au cœur de cette rentrée, la question des rythmes scolaires qui va s'appliquer partout. Plusieurs maires font de la résistance.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (La rentrée scolaire concerne 12 millions d'élèves © MAXPPP)

C'est le gros point de friction de cette rentrée 2014-2015, la réforme des rythmes scolaires. La nouvelle ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem l'a confirmé, cette réforme s'appliquera à tous. Sur les quelque 12 millions d'élèves qui reprennent le chemin des cours ce mardi, six millions sont concernés par ces nouveaux rythmes.

 

Le principe est d'étaler la semaine sur quatre jours et demi, les élèves auront donc école tous les mercredis matins et leurs journées seront un peu plus courtes, de trois quarts d'heure en moyenne par jour.

 

Le hic, c'est que certains maires s'y opposent frontalement. Selon Florence Robine, directrice générale de l'enseignement scolaire, une vingtaine de communes ont prévenu qu'elles boycotteraient la réforme. C'est le cas de Marseille. Le maire (UMP) de la commune, Jean-Claude Gaudin, a ainsi expliqué sur France Info qu'il ne la mettrait pas en place tout de suite.

"Des frottements ici ou là "

 Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la République et le maire de Yerres a lui appelé à cadenasser les écoles mercredi. À Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, le maire (PS) s'oppose aussi à la réforme. René Raimondi, seul maire socialiste à s'être opposé à haute voix à la réforme, veut faire voter en conseil municipal un nouveau rythme avec plus de travail le matin mais sans travailler le mercredi.

 

Pour Najat Vallaud-Belkacem, cette réforme, comme toute réforme, engendre des "frottements ici ou là ", mais "dans l'immense majorité des communes concernées (...) les choses devraient bien se passer ". Elle a également mis en garde les maires récalcitrants rappelant que "l'école n'est pas une option, elle est obligatoire ". Et "quand on se met en infraction à la loi, il y a des sanctions qui tombent ", a précisé la ministre.  

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