Sciences Po : pari réussi pour les conventions d'éducation prioritaire
Dimanche 17 mai, France 3 est parti à la rencontre des premiers élèves issus de lycées défavorisés admis à Sciences Po Paris. Que sont-ils devenus ?
Que sont devenus les premiers élèves issus de lycées ZEP admis à Sciences Po ? Laetitia Avia a créé son cabinet d'avocats à Paris. Un bout de chemin parcouru depuis son enfance à Saint-Ouen. Au lycée, elle en rêvait, mais sans y croire. Sa chance ? Être sélectionnée pour postuler à Sciences Po grâce à la convention d'éducation prioritaire réservée aux lycées défavorisés. On est en 2003, difficile alors pour cette fille d'une aide-soignante et d'un chauffeur de Seine-Saint-Denis d'être une pionnière à l'école des élites.
Ils représentent aujourd'hui 16% des promotions
En quatorze ans, pari gagné pour Sciences Po et ses conventions d'éducation prioritaire. Déjà 1 300 élèves de lycées classés ZEP ont intégré cette école publique d'excellence. Ils représentent aujourd'hui 16% des promotions. Côté carrière, aucune différence ou presque entre les diplômés venus de ZEP et les autres. "Ils s'orientent peut-être plus vers le privé que vers la fonction publique, mais les salaires et le taux de recrutement sont équivalents", conclut la journaliste de France 3.
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