Groupes de niveau au collège : "La majorité des établissements, d'après les syndicats, ne les ont pas mis en place", affirme un sociologue

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Groupes de niveau au collège : "La majorité des établissements, d'après les syndicats, ne les ont pas mis en place", affirme un sociologue
Groupes de niveau au collège : "La majorité des établissements, d'après les syndicats, ne les ont pas mis en place", affirme un sociologue Groupes de niveau au collège : "La majorité des établissements, d'après les syndicats, ne les ont pas mis en place", affirme un sociologue (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - J.-B. Marteau
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La ministre de l'Éducation nationale a fait une série d'annonces dans le cadre d'un "Acte 2 du choc des savoirs", mardi 12 novembre. Invité de la matinale de franceinfo, Laurent Frajerman, sociologue spécialiste des questions éducatives, revient sur les groupes de niveau au collège.

La ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet, a dévoilé mardi 12 novembre une série de mesures pour les collèges et les lycées. Un "Acte 2 du choc des savoirs" qui intervient un peu moins d'un an après les premières mesures dévoilées par Gabriel Attal, qui occupait alors ce poste.

Anne Genetet a notamment annoncé que les groupes de niveau au collège allaient se poursuivre sur le même modèle en 6e et en 5e l'année prochaine. Quel est le bilan des premiers groupes de niveau au collège, un an après leur création ? "Ils viennent de se mettre en place, et en plus, la majorité des établissements, d'après les syndicats, ne les ont pas mis en place", affirme Laurent Frajerman, sociologue spécialiste des questions éducatives, sur franceinfo.

La crainte des enseignants d'un "tri social"

Le sociologue estime que "l'idée qu'on ne doit pas avoir un enseignement uniforme", soit le "fond" de la mesure, est "majoritaire dans l'opinion" mais aussi "chez les enseignants". "Par contre, la manière dont ça a été mis en place a effectivement soulevé une levée de boucliers parce que, notamment chez les enseignants, il y a toujours l'idée : 'Attention au tri social'", souligne Laurent Frajerman.

Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus.

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