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Vidéo SNU : "Il n'y aurait rien de pire que de forcer un jeune à y aller", assure Prisca Thevenot

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Article rédigé par franceinfo
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Prisca Thevenot, la secrétaire d'Etat chargée de la jeunesse et du service national universel était l'invitée du 8h30 franceinfo vendredi. Elle a assuré vouloir généraliser le SNU, sans pour autant le rendre obligatoire.

"Il n'y aurait rien de pire que de forcer un jeune à aller faire le SNU,  ce serait contre-productif", assure vendredi 4 août sur franceinfo la secrétaire d'Etat chargée de la jeunesse et du service national universel, Prisca Thevenot. Elle assure de nouveau vouloir le généraliser, sans pour autant le rendre obligatoire. 

"Il y a une progression et une montée en puissance", indique Prisca Thévenot, "2 000 jeunes en 2019, 15 000 en 2021, 32 000 en 2022 et 40 000 jeunes cette année". Alors qu'Emmanuel Macron promettait lors de sa campagne en 2017 "un service national" d'un mois pour tous les jeunes entre 18 et 21 ans, la secrétaire d'Etat assure une nouvelle fois qu'il ne sera pas obligatoire.

Un stage de 12 jours pour les élèves volontaires en classe de seconde

"Nous mettons les moyens en place pour que ce soit quelque chose de volontaire et de voulu. Nous allons continuer la montée en puissance, mais l'enjeu ce n'est pas de dire, 'à partir de telle date, tous les jeunes le font'", assure Prisca Thevenot.

Ce SNU franchira une nouvelle étape vers le mois de mars 2024, avec un stage de 12 jours pour les élèves volontaires en classe de seconde, sur leur temps scolaire. Il comportera "des temps entre les murs, mais aussi des projets culturels et sportifs communs, avec des intervenants recrutés dans les filières animation, mais aussi qui viendront du ministère des Armées".

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