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Vidéo Réussir son épreuve de philosophie avec Charlotte Peytour

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À quelques jours de l’épreuve de philosophie pour l'obtention du baccalauréat, Charlotte Peytour, créatrice du média Élévations, consacré à la philosophie, livre ses astuces pour réussir son examen.
VIDEO. Réussir son épreuve de philosophie avec Charlotte Peytour À quelques jours de l’épreuve de philosophie pour l'obtention du baccalauréat, Charlotte Peytour, créatrice du média Élévations, consacré à la philosophie, livre ses astuces pour réussir son examen. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
À quelques jours de l’épreuve de philosophie pour l'obtention du baccalauréat, Charlotte Peytour, créatrice du média Élévations, consacré à la philosophie, livre ses astuces pour réussir son examen.

À une question courte, voire incompréhensible, il faut proposer une réponse longue et passionnante. Tel est l’un des conseils que Charlotte Peytour, créatrice du média Élévations, consacré à la philosophie, dévoile dans son interview pour Brut. L’objectif : mieux appréhender en amont son épreuve de philosophie, qui se tiendra le mercredi 14 juin. Et l’une des premières recommandations est de prendre le temps pour réfléchir au sujet. “C’est à partir du moment où on met en route son cerveau, où on prend cinq à dix minutes juste en regardant le sujet qu'on va commencer à avoir des idées, à réfléchir”, explique Charlotte Peytour. Mais attention à ne pas tomber dans le piège de l’apprentissage par cœur : “Il vaut mieux essayer et faire quelque chose d'un peu bancal que d'arriver en se disant: 'bon, le sujet ressemble à quelque chose que j'ai déjà fait, je récite'. Ça, c'est sanctionné. Alors qu'à l'inverse, simplement se confronter et montrer qu'on essaye de se poser des questions, ça, c'est valorisé”, raconte-t-elle. 

“Il faut être obsédé par le sujet”

Le pire ennemi des élèves est sans doute le hors-sujet. Cet égarement peut coûter cher puisqu'il est généralement pénalisé par une note en dessous de la moyenne. Pour éviter cela, il est indispensable de s'intéresser à tous les termes d’une manière globale. Par exemple, dans une problématique où on se demande si la technique nous libère-t-elle, les mots “technique” et “libération” doivent être annoncés dans toutes les parties, en évitant ainsi de faire une partie sur la libération et une autre sur la liberté, qui est considérée, pour Charlotte Peytour, comme un hors sujet total. 

Dans sa dissertation, il est également recommandé d'utiliser des références philosophiques adaptées à sa réflexion personnelle et de soigner aussi son introduction. “Ce n'est pas une légende de dire qu'après l'introduction, en général, les correcteurs savent la note qu'ils vont vous mettre. C'est un problème que je vois souvent dans les introductions des élèves, c'est qu'elles sont trop courtes”. Enfin, si l’élève choisit pour son épreuve, un commentaire de texte, il est important de ne pas oublier que cet exercice est également très technique. “Il faut le choisir si on s'est déjà entraîné et si on a une affinité pour le texte. Vous apportez des éclairages, des explications, des conceptualisations. Et c'est en ça que cet exercice est technique et que souvent, se dire, comme beaucoup d'élèves le font, ‘je prends l'explication parce que je ne suis pas bon en philo’, ce n'est pas forcément la bonne stratégie”, affirme-t-elle.

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