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Vidéo "Teen parties" : ces fêtes où les ados dérapent

Publié Mis à jour
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Envoyé spécial du 30 avril 2015
Envoyé spécial du 30 avril 2015 Envoyé spécial du 30 avril 2015 (AUDE ROUAUX, LAURA AQUIRRE DE CARCER / FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo - Hela Khamarou
France Télévisions

Les "teen parties" promettent aux jeunes entre 13 et 17 ans des soirées d’adultes, mais sans alcool. Pour "Envoyé spécial", une journaliste a pu tourner en caméra discrète dans l’une des plus célèbres discothèques parisiennes, et a observé de nombreux dérapages. Extrait.

En plein cœur de Paris, des jeunes s’amassent dès 18 heures aux portes d’une célèbre boîte de nuit, généralement réservée aux adultes de plus de 18 ans. Tournées en caméra discrète, les images de ces fêtes avec sécurité, surveillance et boissons non alcoolisées garanties, selon les organisatrices, dévoilent tout autre chose.

Des dizaines de jeunes fument à l’intérieur même de la boîte de nuit, une bagarre éclate, et un adolescent finit dans les toilettes, à soigner seul sa plaie à la lèvre. Pas un vigile pour leur interdire de fumer ou les séparer lorsque la "baston" commence. À l’extérieur, devant la boîte de nuit, un autre roule un joint sous les yeux de trois vigiles qui ne bougent pas le petit doigt. Voilà des fêtes pour ados qui ressemblent de plus en plus à des soirées d’adultes. Pourtant, selon les organisatrices Annie Jomeau et Virginia Bénard, entre 20 et 25 vigiles seraient présents pour assurer la sécurité de ces ados qui ont entre 13 et 17 ans.

Des organisatrices prises de court

Les journalistes Aude Rouaux et Laura Aguirre de Carcer ont montré ces images aux organisatrices, visiblement prises de court : "Moi, je dois dire que c’est un peu surprenant parce que ce n’est pas du tout le reflet de la teen party comme on la connaît, comme on veut l’organiser et comme on l’entend. Donc là, il y a certainement dérapage, un débordement, et qui est à sanctionner, c’est bien le service de sécurité", conclut Annie Jomeau.

Les organisatrices préfèrent donc rejeter la faute sur les vigiles, alors que ce sont elles qui  les embauchent...  Des images qui ébranlent leurs discours rassurants sur la sécurité. [Première diffusion le 24 avril 2014]

 

La rédaction d'Envoyé spécial invite les téléspectateurs à réagir à l'émission sur sa page Facebook ou via Twitter avec le hashtag #EnvoyeSpecial

 

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