"Aujourd'hui j'ai la certitude que je ne voterai pas ce projet de loi sur la fin de vie", affirme le député communiste André Chassaigne

"Aujourd'hui j'ai la certitude que je ne voterai pas ce projet de loi sur la fin de vie", affirme lundi 27 mai sur franceinfo le député PCF André Chassaigne, alors que l'examen du texte a commencé à l'Assemblée nationale. "Je ne voterai pas pour d'autant plus que le texte s'est durci en commission sur ce qu'il faut bien appeler l'euthanasie même si" on parle de "l'aide à mourir". Mais en ce qui le concerne, "que ce soit le suicide assisté et l'euthanasie, je les place au même niveau", estime le député du Puy-de-Dôme.

"À partir de quelle situation peut-on se permettre de donner la mort dans notre société ?, s'interroge le président du groupe Gauche démocrate et républicaine à l'Assemblée nationale. Je crois que c'est ça le fond du problème." 

"Qu'est-ce qui peut conduire au nom d'une soi-disant liberté, pour un malade à la dernière extrémité, de lui-même demander la mort ?"

André Chassaigne, député PCF

sur franceinfo

Pour André Chassaigne, "ce projet de loi va créer une pression, que je qualifierais de diffuse sur les plus fragiles, les personnes isolées, handicapées, dépendantes et qui dans leur conscience vont se considérer comme étant gênantes, inutiles", craint-il. "Avant tout, je considère qu'il faut développer partout dans le pays les soins palliatifs, c'est ce qui m'amène à dire que je ne voterai pas l'écriture dans notre législation de l'aide à mourir", insiste le député communiste.