Fin de vie : 156 députés demandent une loi en 2018
Plus de 150 députés appellent à légiférer en 2018 sur la fin de vie. Leurs volontés : sortir de l'hypocrisie donnée aux malades en fin de vie et de leur rendre "la libre disposition de leur corps et de leur destin".
Anne Bert, c'est cette écrivaine française condamnée par la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative qui entraîne une paralysie musculaire. L'auteure avait alors choisi de mourir en Belgique, en octobre 2017, comme elle l'expliquait alors quelques mois plus tôt : "Je ne veux devenir grabataire et j'ai décidé de mettre moi-même un terme. Je ne veux pas souffrir, il n'y aucun honneur à souffrir, ni de devoir de souffrance."
89% favorable à la légalisation de l'euthanasie
Anne Bert s'était battue pour l'évolution de la loi Leonetti, relative aux droits des malades et à la fin de vie. Les Français atteints de maladies doivent se rendre à l'étranger, dans des pays où l'euthanasie est légalisée et encadrée. Appelant à sortir de l'hypocrisie, 156 députés signataires d'une tribune au Monde, rappellent que 89% des Français considèrent important de légaliser l'euthanasie. Ils réclament une loi pour 2018.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.