Fin de vie : "J'espère qu’on parlera surtout un jour de choix de son traitement", avance la présidente du Centre national pour les soins palliatifs
Une aide à mourir plus souple et de nouveaux critères pour y avoir accès. Avant même que le texte n’arrive dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, les députés ont modifié en commission il y a quelques jours une phrase essentielle du projet de loi sur la fin de vie. Mais selon Sarah Dauchy, psychiatre et présidente du Centre national pour les soins palliatifs et la fin de vie, "aucun texte de loi ne réglera jamais toutes les situations". "C’est un sujet majeur. Depuis un an et demi, on parle beaucoup de fin de vie alors que c'est un sujet tabou", estime-t-elle.
Un "choix" de traitement
Une première étape pour ce projet de loi, dont la discussion pourrait durer jusqu’à l’été 2025. "Je pense qu'il faut ne pas oublier qu’on est dans un ensemble beaucoup plus large de loi, et dans un engagement de la société qui parle d'aide à mourir, de suicide assisté. J’espère qu’on parlera surtout un jour de choix de son traitement, de capacité à envisager la fin de vie. Il y a un certain nombre de choses à mettre en place", juge la psychiatre.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.