Fin de vie : Emmanuel Macron et la Convention citoyenne sur la même longueur d'ondes
La rencontre entre Emmanuel Macron et les membres de la Convention citoyenne était l'une des dernières étapes avant l'examen du projet de loi sur la fin de vie. Après plusieurs mois de travaux et d’échanges, leurs recommandations ont été présentées. Elles vont dans le même sens que le texte du gouvernement. "Le modèle que nous proposons repose sur deux jambes. Un plan décennal pour les soins d'accompagnement, incluant la prise en charge de la douleur et des soins palliatifs. Et un projet de loi qui comprend trois volets, les soins d'accompagnement, les droits des patients et l'accès à une aide à mourir", a détaillé le président de la République.
Plusieurs critères à réunir
Choisir sa fin de vie et les conditions de sa mort lorsque l'on est très gravement malade, c'est ce que la loi devrait permettre. Cette aide à mourir ne pourra intervenir que dans des conditions strictes. Pour y avoir droit, il faudra être majeur, de nationalité française, être capable de discernement, souffrir d'une affection durable et incurable avec un pronostic vital engagé, et présenter des signes de souffrance physique et psychologique insupportables. À ces conditions, le patient se verra administrer un produit létal qu'il absorbera seul ou avec assistance d'un soignant. Cette demande d'aide à mourir, sera accordée par une équipe médicale. Les médecins opposés à l’acte pourront faire jouer leur clause de conscience.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.