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Fin de vie : François Bayrou, patron du MoDem et pilier de la majorité, exprime des réserves sur une évolution de la loi

"Ne faisons pas un service public pour donner la mort", déclare notamment le maire de Pau au Figaro.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le maire de Pau François Bayrou dans la cour de l'Elysée, le 12 décembre 2022. (THOMAS SAMSON / AFP)

Est-ce une façon de peser sur les choix du gouvernement ? Dans une interview au Figaro, mercredi 3 mai, le patron du MoDem François Bayrou exprime ses réserves à l'idée d'un changement de la législation sur la fin de vie. Une sujet sur lequel Emmanuel Macron a demandé au gouvernement un projet de loi "d'ici la fin de l'été", dans la foulée des conclusions de la Convention citoyenne.

"Nous avons une loi pour accompagner ce passage vers la mort, mais ne faisons pas un service public pour donner la mort", déclare le Haut-commissaire au plan, jugeant suffisante l'actuelle loi Claeys-Leonetti sur le sujet. "Elle n'est pas appliquée, appliquons-la", argumente-t-il, jugeant que "l'urgence est d'abord de mailler le territoire d'unités de soins palliatifs".

Début avril, la Convention sur la fin de vie, composée de 184 citoyens qui ont débattu pendant trois mois, a répondu "oui" aux trois quarts à une aide "active à mourir", concrètement le suicide assisté ou l'euthanasie, en assortissant toutefois ses positions d'importantes restrictions.

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