Fin de vie : "L'aide active à mourir doit être regardée dans le respect des convictions des uns et des autres", souligne Catherine Vautrin
"L'aide active à mourir doit être regardée dans le respect des convictions des uns et des autres", a souligné Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, mardi 6 février sur France Bleu Champagne-Ardenne. Le projet de loi sur l'aide active à mourir sera examiné avant l'été, a précisé la semaine dernière le Premier ministre Gabriel Attal.
La ministre assure qu'elle portera ce texte "extrêmement important" mais soutient qu'il faut le traiter "avec beaucoup de prudence et d'écoute". Catherine Vautrin précise que le projet de loi sur l'aide active à mourir ne doit concerner "que des majeurs" et "des personnes qui ont encore leur consentement parce que leur vie leur appartient, c'est leur décision" et qu'il doit concerner des patients atteints de pathologies "qui montrent une espérance de vie extrêmement courte", comme "la maladie de Charcot".
Au-delà du projet de loi sur la fin de vie, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités a appelé, sur France Bleu Champagne-Ardenne, les Français à réfléchir à leurs directives anticipées : "Ça concerne chacun d'entre nous, c'est une sorte de garantie de respect de vos volontés".
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