Fin de vie : légiférer pour les personnes "condamnées par la maladie, mais qui ne veulent pas être condamnées à l’agonie”, nuance le rapporteur du projet de loi
Le projet de loi tant attendu du quinquennat d’Emmanuel Macron est arrivé dans l’hémicycle, lundi 27 mai. Le texte, qui vise, pour la première fois en France, à autoriser une aide à mourir, comporte de nombreux critères pour y avoir accès. “Il s’agit de légiférer pour des personnes qui sont condamnées par la maladie mais qui ne veulent pas être condamnées à l’agonie, à des souffrances insupportables”, explique Olivier Falorni, député apparenté MoDem de Charente-Maritime et rapporteur général du projet de loi.
Un changement de formulation dans le texte
“Le temps qu’il reste à vivre, pour ces malades, ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est de savoir comment on pourra répondre à leur souffrance”, ajoute le député. Le critère selon lequel les malades doivent avoir leur pronostic vital engagé à court ou à moyen terme a été remplacé par la notion d’affection en phase avancée ou terminale, un changement de formulation qui a inquiété certains députés. “Le moyen terme est un concept américain, aucun pays en Europe n’a fait le choix de ce temps qu’il reste à vivre”, explique Olivier Falorni pour justifier ce changement de formulation.
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