Fin de vie : pour un patient atteint de la maladie de Charcot, l'aide à mourir apporte de la "sérénité"

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Fin de vie : pour un patient atteint de la maladie de Charcot, l'aide à mourir apporte de la "sérénité"
Article rédigé par France 2 - M. Larguet, C. Sinz, F. Blevis, M. Hauville, S. Sahki, F. Goncalves, R. Laurentin, F. Fontaine
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Un projet de loi sur l'aide à mourir sera examiné à partir du 27 mai à l'Assemblée nationale. Loïc Résibois, atteint de la maladie de Charcot, souhaite que la loi actuelle sur la fin de vie évolue.

Loïc Résibois, 46 ans, est atteint de la maladie de Charcot, incurable. Diagnostiquée il y a un an et demi, elle paralyse ses muscles un à un. La maladie a brisé l'élan de cet ancien policier des renseignements généraux. "Ce que je me sens incapable de supporter, c'est d'être alité en permanence, en ne pouvant bouger que mes yeux", assure le malade, qui juge cela "indigne". Depuis sept mois, il souhaite faire évoluer la loi sur la fin de vie en utilisant les réseaux sociaux.

Une espérance de vie estimée entre trois et cinq ans

L'annonce par Emmanuel Macron d'un projet de loi sur l'aide à mourir est un soulagement pour lui. "Savoir que, si j'en fais la demande, je pourrai bénéficier de cette aide à mourir, c'est de nature à m'apporter énormément de sérénité". Pour en bénéficier, le pronostic vital du patient devra être engagé à court ou moyen terme. Une notion qui est trop floue selon Loïc Résibois. "La souffrance peut être insupportable des années avant le décès du patient", explique-t-il. L'espérance de vie d'une personne atteinte de la maladie de Charcot est estimée entre trois et cinq ans.  

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