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Fin de vie : une convention citoyenne pour encadrer le suicide assisté

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Fin de vie : une convention citoyenne pour encadrer le suicide assisté
Fin de vie : une convention citoyenne pour encadrer le suicide assisté Fin de vie : une convention citoyenne pour encadrer le suicide assisté
Article rédigé par France 3 - S. Aramon, France 3 Régions, D. Aysun
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Emmanuel Macron va lancer une convention citoyenne sur la fin de vie en octobre, avec des consultations jusqu'au mois de mars. Mardi 13 septembre, le comité d'éthique a jugé possible une aide active à mourir strictement encadrée.

À 68 ans, Marie-Hélène est atteinte d'un cancer du sein métastasé au cerveau et à la moëlle osseuse. Après six ans de combat, la maladie a gagné. Elle se sait condamnée. "On attend la fin puisqu'il n'y a plus de chimio possible", explique-t-elle. La loi actuelle autorise une sédation profonde et continue jusqu'au décès. Le malade doit être en fin de vie et en grande souffrance.

Se rendre à l'étranger où le suicide assisté est autorisé

Le comité d'éthique juge aujourd'hui qu'il faut aller plus loin en autorisant une aide active à mourir. Une convention citoyenne doit encadrer le futur débat national. Une perte de temps pour Marie-Hélène. "Il y a combien de gens qui vont mourir pendant ces 4, 5 ans et qui vont subir la nécessité d'aller à l'étranger ?", questionne-t-elle, soulignant qu'il faut avoir les ressources financières et la force physique pour se rendre à l'étranger. En 2015, Robert a ainsi accompagné sa sœur Elisabeth en Suisse, atteinte de la maladie de Charcot. Une opération qui a été organisée avec beaucoup de ressentiment pour sa famille.

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