: Vidéo L'urgentiste Nicolas Bonnemaison devant les assises pour sept "empoisonnements"
Nicolas Bonnemaison a été mis en examen en août 2011 et en janvier 2012 pour avoir abrégé la vie par injection létale de cinq femmes et deux hommes entre mars 2010 à juillet 2011.
L'ex-urgentiste de l'hôpital de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) Nicolas Bonnemaison se retrouve, mercredi 11 juin, devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques à Pau, accusé d'avoir empoisonné sept patients en fin de vie.
Est-ce le procès d'un tueur en série ou celui de l'euthanasie ? C'est à la question que la justice doit répondre grâce à une soixantaine de témoins qui vont défiler à la barre. Le banc des parties civiles devrait rester quasiment vide, car aucune des sept familles concernées n'a déposé plainte et une seule s'est portée partie civile.
Un seul but pour le médecin abréger les souffrances de ses patients
Agé de 53 ans, Nicolas Bonnemaison a été mis en examen en août 2011 et en janvier 2012 pour avoir abrégé la vie par injection létale de cinq femmes et deux hommes entre mars 2010 à juillet 2011.
Les faits ont été dénoncés par des infirmières et une aide-soignante avant d'être signalés au procureur de la République par le directeur de l'hôpital. Le médecin n'a jamais nié les faits et a admis leur gravité, mais a également souligné avoir agi dans le seul but d'abréger les souffrances de ses patients. Dominique Verdeilhan de la rédaction de France 2 revient sur l'affaire
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.