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"C'est du sadisme pur" : le neveu de Vincent Lambert dénonce la reprise des traitements

François Lambert estime que la décision de la cour d'appel de Paris ordonnant la reprise des soins de Vincent Lambert relève du "militantisme" et de "l'émotionnel".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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François Lambert, le neveu de Vincent Lambert, le 20 mai à Reims. (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)

"C’est du sadisme pur", a réagi mardi 21 mai sur franceinfo François Lambert, le neveu de Vincent Lambert, à propos de la reprise des soins, décidée lundi soir par la cour d'appel de Paris. Ces juges ont pris "une décision aberrante", "j'espère qu'il y aura des sanctions" a-t-il dit après avoir exprimé "de la colère, du dégout, de l'écœurement."

"C’est du sadisme pur je ne comprends pas que l'on puisse être aussi barbare avec son fils", a déclaré François Lambert. Il dénonce l'attitude des parents de Vincent Lambert qui ont multiplié les recours judiciaires "sans jamais se poser la moindre question de savoir si éventuellement, il y aurait parmi tous ces gens un peu rationnels, tous ces proches de Vincent, quelques personnes qui auraient un peu raison de penser ce qu'ils pensent."

"Tout ce qui n'est pas eux n'est pas normal"

"On est tous, à la base, du côté de la vie, c'est normal, affirme François Lambert. Sauf qu'eux, ils y restent, et tout ce qui n'est pas eux n'est pas normal. Mais s'il y en a qui pensent qu'il faut arrêter les traitements, ce n'est pas parce qu'ils sont naturellement du côté de la mort, mais parce qu'ils ont fait une réflexion. Et peut-être que les parents de Vincent pourraient à leur tour faire une réflexion sur la manière dont ils agissent."

Il faut que les juges se rendent compte de l'importance de leur décision et de la responsabilité qu'ils prennent à faire ça. Il s'agit d'un être humain, pas d'un objet !

François Lambert

à franceinfo

Le neveu de Vincent Lambert est également très en colère contre les juges de la cour d'appel de Paris qui, selon lui, ont mis de côté les décisions "d'une cinquantaine de juges administratifs et européens des droits de l'homme et d'une quinzaine médecins. Ils ont décrété que ces gens-là ne valaient rien et qu'eux, ils savaient", estime-t-il. "J'espère que s'ils ont pris une décision aberrante qui [sera ensuite] cassée, il y aura des sanctions pour ces juges-là". "Cela devient du A regrette-t-il, autre chose que du juridique. C'est très malsain."

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