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Féminicide à Paris : un nouvel appel à témoin lancé, avec de nouvelles photos, pour retrouver le policier soupçonné

Un policier, soupçonné d'avoir tué sa compagne, est toujours activement recherché depuis le 28 janvier. L'individu est "susceptible de se déplacer sur l'ensemble du territoire national".

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Le policier Arnaud B., suspecté du meurtre de sa compagne, est toujours en fuite le 19 février 2022. La préfecture de police de Paris a relancé son appel à témoin, en rediffusant de nouvelles photos. (Préfecture de police de Paris)

La préfecture de police de Paris renouvelle son appel à témoin samedi 19 février, après un premier communiqué daté du 10 février, pour tenter de retrouver le policier en fuite depuis le 28 janvier et la découverte du corps de sa compagne, morte, à son domicile, dans le 19e arrondissement de Paris. 

>> Féminicide à Paris : ce que l'on sait du meurtre d'une jeune femme et du policier suspecté toujours recherché

Les enquêteurs ont diffusé de nouvelles photos du policier du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) suspecté de ce féminicide à la demande de la juge d'instruction en charge du dossier dans le cadre d'une commission rogatoire. Toujours en fuite, le véhicule et l'arme du suspect ont été retrouvés à Amiens. Il a aussi retiré 1500 euros dans l'Oise, apprenait franceinfo le 17 février.

Arnaud B., suspecté du meurtre desa compagne est toujours en fuite le 19/02/2022. La préfecture de police de Paris a renouvelé son appel à témoin. (Préfecture de police de Paris)

Selon la polce, le policier en fuite est "susceptible de se déplacer sur l'ensemble du territoire national", précise le communiqué de la préfecture de police du 10 février. "

Dans cette affaire, la piste du féminicide s'est confirmée après le résultat de l'autopsie montrant que la victime, une femme d'une trentaine d'années, est morte étranglée. Son compagnon, lui-même âgé d'une trentaine d'années, était déjà connu de la justice pour des faits de violences conjugales au préjudice d'une autre victime en 2019. Il avait alors bénéficié d'une alternative aux poursuites sous forme d'un stage de sensibilisation au danger des violences conjugales.

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