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Meurtre de Magali Blandin : les obsèques de la mère de famille auront lieu jeudi après-midi à Bain-de-Bretagne

Les proches de la quadragénaire assassinée par son mari remercient "les enquêteurs pour leur travail".

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Armorique
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine). (GOOGLE MAPS)

Les obsèques de Magali Blandin auront lieu jeudi 25 mars après-midi en l’église de Bain-de-Bretagne à 14 heures, indique France Bleu Armorique. Son corps repose à la maison funéraire de cette commune d’Ille-et-Vilaine, selon l’avis de décès publié mardi 23 mars.

Les proches de cette femme qui était âgée de 42 ans remercient notamment "les enquêteurs pour leur travail". La mère de quatre enfants qui avait disparu le 10 février a été retrouvée morte, vendredi 19 mars, à l’ouest de Rennes. Son mari, Jérôme Gaillard, a reconnu, lors de sa garde à vue, avoir tué sa femme à coup de batte de baseball, avant de l’enterrer en forêt à Boisgervilly, à deux kilomètres de son domicile. Il a été mis en examen pour meurtre sur conjoint. Ses parents ont également été mis en examen et placés en détention provisoire pour complicité. Une autopsie a été pratiquée lundi.

Le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, n’a pas souhaité en dire plus. En revanche, il a explicité pourquoi la plainte pour violence conjugale de Magali Blandin a été classée sans suite en expliquant qu’il y a eu "une réponse judiciaire" après cette déposition, avec un "accompagnement social" notamment un entretien avec un psychologue. "Étant donné une approche égalitaire du droit (...), il aurait fallu naturellement poursuivre Mme Blandin pour les violences, reconnues, qu'elle a pu exercer sur son mari", a expliqué Philippe Astruc. "Le choix qui a été fait a été plutôt de mettre en place un accompagnement social", explique le procureur, avec entretien avec un psychologue, saisie de deux associations d'aide aux victimes et accompagnement de l'intervenant social en gendarmerie. "J'ai fait mon examen de conscience et voilà pourquoi cette décision a été prise. J'en assume sa responsabilité", a dit le procureur.

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