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Gautier Sauvagnac a quitté l'UIMM avec 1,5 million d'euros

Mis en examen dans l'affaire des retraits suspects des caisses de l'Union des Industries et Métiers de la Métallurgie, l'ancien président a quitté son poste mi-novembre. Mais pas les mains vides. Une indemnité de départ qui serait destinée à assurer le silence de Denis Gautier-Sauvagnac, selon l'hebdomadaire {Marianne}.
Article rédigé par franceinfo
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Entre "DGS" et l'Union des Industries et Métiers de la Métallurgie, deux accords auraient été conclus.
_ Le premier a été signé fin décembre dernier et vise à "mettre fin à des différents existants" entre l'ancien président mis en examen et les autres membres de l'organisation patronale. "Dans le cadre de cette transaction", assure l'UIMM, "un montant de 1.5 million d'euros bruts a été versé à Denis Gautier-Sauvagnac". Une coquette indemnité de départ pour celui qui a dû quitter son poste après les révélations sur les 19 millions d'euros mystérieusement retirés des caisses de son organisation.

"Les condamnations prises en charge par l'UIMM"

Un deuxième accord aurait été signé, selon l'hebdomadaire Marianne, qui "garantit à Denis Gautier-Sauvagnac que toutes les condamnations éventuelles liées à la procédure judiciaire en cours seront financièrement prises en charge par l'UIMM". Le contenu de cet accord aurait été "partiellement dissimulé à certains membres du bureau" de l'organisation patronale.

Un accord, non confirmé par l'UIMM, qui viserait à s'assurer du silence de "DGS" dans le dossier des retraits suspects dans lequel il a été mis en examen le 15 janvier dernier.

Quelque 19 millions d'euros ont au total été retirés entre 2000 et 2007 sous son autorité. Les enquêteurs soupçonnent que la majeure partie de ces sommes a pu servir au financement occulte de syndicats. (LIRE NOTRE ENCADRE)

Accord dénoncé par le PS

Le Parti Socialiste a demandé au gouvernement d'annuler l'accord entre Denis Gautier-Sauvagnac et l'UIMM : Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande, assure qu'"à un moment où le gouvernement veut changer le droit des
affaires à la demande du MEDEF, dont l'UIMM est membre, ce n'est pas
acceptable d'avoir au sein même du MEDEF de telles transactions."

Céline Asselot avec agences

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