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Vidéo Centenaire du 11-Novembre : sur les traces du dernier mort de la Grande Guerre

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Histoire : sur les traces du dernier mort de la Grande Guerre
Histoire : sur les traces du dernier mort de la Grande Guerre Histoire : sur les traces du dernier mort de la Grande Guerre (France 3)
Article rédigé par France 3
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A l'occasion du centenaire de la fin de la Grande Guerre, le Premier ministre a rendu hommage vendredi 26 octobre à Augustin Trébuchon, officiellement le dernier poilu mort au combat sur le sol français.

Premier ministre en tête, la France rend hommage à un berger de Lozère, devenu soldat, officiellement le dernier tué en 1918. Le première classe, Augustin Trébuchon, part à 36 ans au combat. Nous sommes alors en 1914. Il va survivre quatre ans à la Grande Guerre. La Somme, le Chemin des Dames, Verdun : il traverse ces batailles avec seulement deux blessures. Il est pourtant souvent en première ligne, puisqu'il porte des messages au front. Dans les Ardennes, son dernier message est à la fois essentiel et dérisoire.

Tombé à la bataille des Ardennes

Ce 11 novembre 1918, Augustin Trébuchon meurt à 10h50, dix minutes avant le cessez-le-feu. L'armistice a pourtant été signé à 5 heures du matin par le maréchal Foch, qui avait ordonné l'ultime offensive des Ardennes deux jours plus tôt. La bataille fait une centaine de victimes, particulièrement inutiles. Sur la tombe d'Augustin Trébuchon, l'armée a falsifié la date de sa mort : le 10 au lieu du 11 novembre. 1 398 000 soldats français sont morts en quatre ans, mais le dernier poilu tué pourrait ne pas être Augustin Trébuchon. Il y a trois ans, des collégiens belges ont découvert qu'un soldat breton, Auguste Renault, est mort à 10h58, deux minutes avant la fin annoncée des hostilités.

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