L'enquête pour viols et agressions sexuelles sur mineure visant l'ancien ministre Jean-Michel Baylet classée pour cause de prescription
Les faits dénoncés par la plaignante dataient du début des années 1980. Une enquête avait été ouverte en 2020.
Le parquet de Paris a confirmé à l'AFP, vendredi 28 janvier, le classement sans suite de l'enquête pour "viols" et "agressions sexuelles" sur mineur de moins de 15 ans qui visait Jean-Michel Baylet, ancien ministre et président du Parti radical de gauche, du fait de la prescription.
Nathalie Collin, fille d'un ancien sénateur PRG, Yvon Collin, avait accusé Jean-Michel Baylet de viols et d'agressions sexuelles lorsqu'elle avait entre 12 et 14 ans, au début des années 1980, ce qu'il conteste. Après son signalement, le parquet de Paris avait ouvert une enquête, le 9 juin 2020.
Une confrontation en octobre 2021
Jean-Michel Baylet avait été entendu par les policiers en audition libre en février 2021, puis confronté pendant cinq heures à Nathalie Collin en octobre.
Aujourd'hui âgé de 75 ans, l'ancien ministre est toujours maire de Valence d'Agen (Tarn-et-Garonne), conseiller départemental du Tarn-et-Garonne, et préside le groupe de presse La Dépêche du Midi.
"Ce qui est important, c'est que le parquet ne dit pas qu'il a classé parce que les faits sont insuffisamment caractérisés", a réagi Zoé Royaux, avocate de Nathalie Collin, auprès de l'AFP. L'avocat de Jean-Michel Baylet n'a pas commenté l'annonce du parquet.
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