Le gouvernement confirme vouloir créer une amende contre le harcèlement de rue
Cette idée avait été suggérée dans un rapport parlementaire, en février, en vue du futur projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles.
Il veut que les forces de l'ordre puissent "sanctionner rapidement les auteurs". Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a confirmé, lundi 5 mars, que le gouvernement avait retenu le principe d'une amende forfaitisée pour sanctionner les auteurs de harcèlement sexuel ou sexiste dans la rue. Cette idée avait été suggérée dans un rapport parlementaire, en février, en vue du futur projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles.
"Celle-ci verra le jour dans les mois à venir", a précisé Gérard Collomb, concernant cette amende de 4e classe, c'est-à-dire allant de 90 à 750 euros. Son montant sera de "90 euros, de mémoire", a affirmé le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux mardi sur RMC et BFMTV. L'infraction d'"outrage sexiste" telle que souhaitée par le rapport vise les gestes déplacés, sifflements et autres remarques obscènes visant les femmes dans l'espace public.
Dans le cadre du projet de loi qui sera présenté "fin mars", "l'arsenal législatif" visant les viols sera également renforcé, selon le ministre de l'Intérieur. "Les sanctions pour les crimes d'atteinte sexuelle envers les mineurs de moins de 15 ans seront alourdies", a-t-il indiqué.
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