Le trompettiste Ibrahim Maalouf, accusé d'agression sexuelle sur mineure, relaxé en appel
Une jeune femme accuse l'artiste franco-libanais de l'avoir embrassé alors qu'elle effectuait un stage dans son studio d'enregistrement.
Accusé d'agression sexuelle sur une collégienne de 14 ans en 2013, le trompettiste Ibrahim Maalouf a été relaxé en appel, mercredi 8 juillet, par la cour d'appel de Paris. L'artiste franco-libanais avait été condamné par le tribunal correctionnel de Créteil en première instance, en décembre 2018, à quatre mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende. Le musicien, qui nie les accusations, avait alors indiqué son intention d'interjeter appel.
"Quatre mois avec sursis pour un smack qu'une fan ado, folle amoureuse de moi, me fait malgré la distance que j'ai imposée !", avait réagi Ibrahim Maalouf sur Twitter, quelques heures après l'énoncé du verdict. Le trompettiste s'était étonné d'être condamné alors que "nous avons apporté les preuves qu'elle mentait et changeait de version dès que ça l'arrangeait".
Selon la version de la jeune femme, le musicien l'aurait embrassée une première fois un soir à la sortie d'un cinéma, puis deux jours plus tard, dans son studio d'enregistrement cette fois, où elle faisait un stage.
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