Nathalie Péchalat à la tête de la fédération française des sports de glace : "Les mentalités sont un petit peu en train de changer", se félicite Philippe Candeloro
"Enfin les présidents de clubs ont été intelligents pour mettre un ancien sportif aux côtés d'une présidente sportive", a réagi l'ancien patineur.
"On est content, parce qu'enfin c'est une sportive, une ancienne championne d'Europe qui devient présidente d'une fédération", salue dimanche 15 mars auprès du service de sports de franceinfo Philippe Candeloro, au lendemain de l'élection de Nathalie Péchalat à la tête de la fédération française des sports de glace.
L'ancienne championne de danse sur glace succède à Didier Gailhaguet, contraint à démissionner début février à cause de son silence en plein scandale de violences sexuelles dans le patinage français.
À l'époque où il y avait Didier Gailhaguet, les gens avaient peur de se présenter, de parler, de contredire ce qui avait pu se passer.
Philippe Candeloroà franceinfo
L'ancienne vedette du patinage artistique, Philippe Candeloro, accède lui aussi à une fonction au sein de cette fédération, puisqu'il est désormais élu au conseil fédéral : "Enfin les présidents de clubs ont été intelligents pour mettre un ancien sportif aux côtés d'une présidente sportive", souligne-t-il.
"Les gens ont l'air plus ouverts"
Il se dit conscient que "ce n'est pas parce qu'on a été champion qu'on est capable de gérer une fédération avec toute la partie administrative, mais on a des idées, une conviction et une force : on s'est battu tout le temps pour être les premiers, pour être les meilleurs et je pense qu'on a envie de faire de notre fédération l'une des meilleures fédérations sportives françaises, et pourquoi pas atteindre le niveau mondial". Il espère ainsi pouvoir être "utile" à la fédération "pour améliorer l'image qui a été assez mochement salie ces derniers temps".
"Les mentalités sont un petit peu en train de changer parce que j'ai mis un pied à l'intérieur", souligne Philippe Candeloro qui estime que "les gens ont l'air plus ouverts". Il explique que les anciens sportifs ont bel et bien leur place à avoir au sein de la fédération : "On a aidé cette fédération à briller, à vivre, et ce n'était pas normal que jusque-là, il n'y avait pas assez d'athlètes et anciens champions comme nous qui soient intégrés à l'évolution de cette fédération", regrette-t-il.
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