Rugbymen accusés de viol en Argentine : l'audience pour une demande de non-lieu reportée en raison d'un problème de santé de la plaignante

La plaignante souffre de "problèmes gastriques, une douleur assez forte", a déclaré l'un de ses avocats. L'audience a été reportée à mardi.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou quittent la maison dans laquelle ils ont purgé leur assignation à résidence à Mendoza, en Argentine, le 12 août 2024. (ANDRES LARROVERE / AFP)

Un nouveau contretemps. Une audience vendredi 23 août à Mendoza (Argentine), au cours de laquelle les avocats des deux rugbymen français inculpés de viol comptaient déposer une demande de non-lieu, a été reportée à mardi en raison d'un problème de santé de la plaignante, ont indiqué les avocats. Elle souffre de "problèmes gastriques, une douleur assez forte", a déclaré l'un des avocats de la plaignante, une Argentine de 39 ans.

"Ce genre d'histoire engendre des problèmes nerveux, de stress, et elle avait des symptômes gastriques antérieurs à cette affaire et (...) n'était pas en condition de venir, mais le sera mardi", a ajouté Mauricio Cardello. Les avocats des rugbymen entendaient déposer vendredi une demande de non-lieu afin qu'ils puissent retourner en France, dix jours après leur remise en liberté par le parquet de Mendoza. Il avait toutefois ordonné qu'ils demeurent en Argentine le temps de l'instruction, bientôt close.

Inculpés de viol aggravé en réunion

Hugo Auradou et Oscar Jegou, 21 ans tous les deux, sont inculpés de viol aggravé en réunion. Les faits se seraient produits dans la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre d'hôtel de Mendoza, à 1 000 km de Buenos Aires, où le XV de France venait de disputer un test-match contre l'Argentine.

La plaignante, qui avait rencontré les joueurs en boîte de nuit et avait suivi l'un d'eux à l'hôtel, dit avoir subi viols et violences, "une violence terrible" selon son avocate. Les inculpés reconnaissent des relations sexuelles, mais affirment qu'elles étaient consenties, et nient toute violence.

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